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Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… C’est ce qu’ont du se dire les milliers de chômeurs qui ont cru au discours du chef de l’État sur l’inversion de la courbe du chômage.

François Hollande avait promis aux Français, qu’à la fin de l’année 2013, le chômage baisserait en France. Cette promesse était-elle tenable ? Pensait-il vraiment qu’au XXIème siècle, on oublierait rapidement cette annonce ?

Les réponses apportées par le gouvernement ne sont pas, de mon point de vue, suffisantes pour faire durablement baisser le chômage dans le pays.

Il faut cesser de faire croire que dans la conjoncture actuelle, l’Etat peut tout. Les solutions proposées par le gouvernement actuel ne sont pas suffisantes. Les emplois d’avenir, par exemple, ne sont pas une solution durable. Ils feront mécaniquement baisser le nombre de chômeurs sur le court terme mais il ne s’agit là que d’une solution conjoncturelle destinée à une partie, seulement, de la population.

Il est temps que le gouvernement fasse enfin confiance aux entreprises. Jusqu’à preuve du contraire, ce sont elles qui créent l’emploi dans notre pays. Nous avons un tissu de PME et de TPE qui en France sont un vrai vivier d’emplois sous exploité. Les contraintes administratives et les difficultés liées aux seuils sont parfois un frein à l’emploi. Certaines entreprises préfèrent rester sous la barre des 50 salariés pour ne pas avoir à changer de catégorie et devoir s’astreindre à de nouvelles obligations.

A quand un small business act à la française (voire à l’européenne) ? A quand un contrat unique pour facilité la mobilité des salariés ? A quand une véritable flexisécurité ?

 

A quand, également, un autre discours de la part de certains membres de l’opposition sur le chômage et les chômeurs ? Non, être au chômage ce n’est pas une sinécure.

Je me réjouis du tournant social-libéral ou social-démocrate de notre Président. Il est temps, qu’après les mots, il passe aux actes. Espérons que la création de nouveaux comités Théodule ne soit pas un nouveau coup d’épée dans l’eau et ne débouche sur rien de nouveau. Espérons que cette « révolution » sémantique soit suivie d’une révolution des pratiques.

Le mois dernier, le taux de chômage s’est stabilisé, selon la parole gouvernementale, il a même baissé en Bretagne.

Seulement, je n’oublie pas que sur une année, le nombre de chômeurs a augmenté, alors que, dans d’autres pays européens, il a commencé (ou continué) à décroitre. Peut-être serait-il temps de s’intéresser aux solutions efficaces mises en place par nos voisins ?

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Objectif 2025 … C’est donc le cap que s’est lancé aujourd’hui le gouvernement. Imaginer ce que sera la France de 2025 et mettre en place les politiques nécessaires pour y arriver..

Malheureusement, je crains, comme toujours, et comme le disait Jacques Chirac, que cela ne fasse encore pshitt…

Cela fait maintenant plus d’un an que François Hollande a été élu président de la République et les réformes structurelles se font attendre. Comme toujours, nous sommes dans la communication politique.

C’est beau : imaginons la France de demain, la France d’après ? (ce n’est pas sans me rappeler un slogan de l’UMP) Seulement, pour que cette France de demain puisse exister, encore eut-il fallu que la politique appliquée par le gouvernement soit en cohérence avec cet objectif. Pour le moment, on ne voit aucune cohérence, mais plutôt une politique au jour le jour, sans véritable cap.
Je ne blâme pas le gouvernement actuel, le projet présidentiel de François Hollande était un programme irréaliste et irréalisable selon moi. Les gouvernements précédents n’ont pas fait beaucoup mieux.

Cela fait plus de vingt ans que la politique et les politiques, en général ont perdu cette vision à long terme. On gère la France au jour le jour en limitant les dégâts. C’est ce que j’appelle la politique du sparadrap.. On annonce un déficit de quelques milliards d’euros, on trouve en catastrophe une solution. On nous annonce un problème de retraite , on fait une réformette qui limitera les dégâts. Le chômage augmente, on propose des emplois aidés qui résorbent le problème à court terme.
Un bandage est insuffisant pour arrêter une hémorragie.

Plutôt qu’imaginer la France de 2025, agissons pour la France de 2014. Ayons le courage de dire aux Francais que nous devront tous faire des efforts si nous souhaitons conserver notre système de retraite ou de Sécurité sociale. Osons équilibrer le budget, osons réformer l’administration, attaquons nous à la réforme territoriale… Et de grâce, arrêtons cette communication inutile et contre-productive.

Puisque mes amis blogueurs centristes (David Guillerm  et Kaylan Fagour ) m’y contraignent fortement, je vais devoir moi aussi jouer la transparence. Je vais donc vous révéler mon patrimoine. (Attention, la République va trembler ..)

Nom : MORIN

Prénom : Guillaume

Profession : Professeur de Lettres-histoire

Je déclare posséder :

– un écran 16:9ème, acheté lors de la coupe du monde 2010, qui m’a permis de voir toutes les défaites des bleus depuis cette date et qui me permettra surtout d’apprécier les retransmissions de curling lors des prochains jeux d’hiver de Sotchi,

– une carte Korrigo, la carte bretonne des déplacements, qui me permet tous les jours d’avoir à ma disposition un train avec chauffeur, puis un bus de la CTRL, pour me conduire au travail.

– un abonnement à la salle de sport, qui doit me permettre d’avoir des abdominaux en béton. (publicité mensongère)

– une carte Leclerc sur laquelle il me reste 4€37…

– un clic-clac très confortable qui me permet de recevoir le gratin du personnel politique français (et il ne vient pas du Dauphinois).

– un chat-tigre que j’entraîne à l’attaque pour qu’il devienne un bon chat de garde. (Possibilité de le louer pour des représentations. Offre Duo : le poisson mangeur d’algues et le chat-tigre dans un numéro exceptionnel de «  j’essaye de t’attrapper à travers la vitre »)

– 971 abonnés twitter, dont certains de très grande valeur… (oui il faut bien les flatter, ils n’attendent que ça… )

(965, je viens d’en perdre 6 qui n’apprécient pas la flagornerie …)

– 159 contacts Facebook (Je suis prêt à en revendre quelques uns..)

– une collection de pulls qui n’a rien à envier à celle d’Hervé Mariton

– un PEA au crédit-agricole, qui m’avait conseillé d’acheter des actifs grecs ….

– un PEL et un compte courant au crédit-agricole qui sont plus remplis que ceux de Fabius ou Valls

– Une terrasse orientée sud-est (location possible à la demie-heure)

– un téléphone portable qui me permet de filtrer les appels..

– La correction du prochain devoir que je vais donner (Ceci a une très grande valeur pour certaines personnes)

– Une carte d’adhérent de l’UDF datant de 2007 (collector dernière édition…)

– Un permis de conduire vieux de dix ans qui vient de retrouver sa valeur d’origine

– Quelques tickets de métro de la RATP pour faire croire que moi aussi je prends le métro, alors que je ne me déplace en région parisienne qu’en hélicoptère…

– Une collection de photographie de très grande valeur, parce que comme Mélenchon, c’est moi qui les ai prises …

– Un autographe de François Bayrou, conservé avec soin sous le portrait de mon leader …

– Un coffre en Suisse dans lequel je stocke du fromage frais (petit-suisse.. oui, oui, j’ai osé..)

Enfin, je termine en déclarant que je possède également une part d’ombre. (Le problème, c’est que dans l’obscurité, je n’arrive pas à la retrouver.)

J’attends avec impatience que Timothé Lefebvre décide de suivre notre  chemin de vérité et de transparence et publie lui aussi sa déclaration de patrimoine

Guillaume Morin

 « Approuvez-vous le projet de création d’une collectivité territoriale d’Alsace par fusion du conseil régional d’Alsace, du conseil général du Bas-Rhin et du conseil général du Haut-Rhin, répondant aux principes généraux énoncés ci-joint ? »

C’était la question qui était posée aux Alsaciens en ce dimanche 7 avril. Le résultat est tombé ce soir : ce référendum est un échec. Les Alsaciens se sont, d’une part, peu déplacés pour répondre à cette question, et le non semble l’emporter.

J’ai ce soir le sentiment que l’on a raté une occasion historique de lancer une simplification administrative plus que nécessaire et que j’appelle de mes vœux.

Je ne suis pas juriste, je ne suis qu’un simple citoyen qui se pose de nombreuses questions sur l’organisation territoriale de son pays.

L’organisation territoriale de notre pays est le fait d’une longue histoire. Les révolutionnaires ont voulu rompre en 1790, avec l’organisation de l’Ancien Régime et ont décidé de la création des départements, supprimant ainsi les provinces. Après une lutte entre Girondins et montagnards, c’est la conception jacobine qui l’a emportée.

On a continué par la suite à créer de nouvelles subdivisions, parfois des coquilles vides jusqu’au début des années 1980.

Les lois de décentralisation, dites lois Defferre, en 1982, marque un tournant dans l’administration et l’aménagement du territoire. On donne enfin de réels pouvoirs aux collectivités locales. Ces lois seront complétées sous les gouvernements suivants jusqu’à l’adoption de la loi constitutionnelle de 2003.

Ces différentes lois ont eu le mérite de rompre avec la tradition jacobine française et de permettre l’émergence de véritables politiques locales d’aménagement du territoire.

Malheureusement, aujourd’hui, le territoire français apparaît souvent comme un mille-feuille administratif. Communes, communautés de communes, d’agglomération ou urbaines, départements, régions, pays, cantons : autant d’échelons que nos concitoyens ne parviennent pas toujours à distinguer. Il est parfois difficile de savoir pour le citoyen lambda de savoir qui fait quoi entre la région et le département. De même, comment comprendre aujourd’hui que le département s’occupe par exemple de la gestion des collèges et la région des lycées, alors que ceux-ci se trouvent parfois dans les mêmes communes.

Il est temps que les parlementaires s’emparent de cette question et décident de réformer en profondeur le maillage territorial français. La multiplication des échelons et la multiplication des administrations n’entraînent elles pas la multiplication des dépenses ? Peut-être que dans le contexte de crise actuelle, une réforme territoriale permettrait de réaliser des économies substantielles  Ce n’est pas, ce qui doit motiver en premier lieu, les élus à s’emparer de ce sujet, puisqu’il s’agit avant tout d’améliorer l’efficacité des politiques publiques, mais ce critère peut être important.

 Quelle réforme mettre en oeuvre ? Je n’ai pas la science infuse, loin de là, je ne donne ici que mon opinion de simple citoyen sur le sujet. Cependant, je pense que la fusion des conseils généraux et du conseil régional, qui était proposée en Alsace, allait dans le bon sens.

Pour moi, les échelons départementaux et communaux ne sont plus adaptés à la prise de décision. Je souhaiterais que les compétences des conseils généraux soient étendues au conseil régional et que le département ne deviennent plus qu’un cadre de l’action régionale. Pourquoi ne pas imaginer la mise en place de directions départementales qui seraient charges d’appliquer les décisions votées par le conseil régional ?

De même, les compétences des communes peuvent-être confiées aux communautés de communes, d’agglomérations ou urbaines. Les communes deviendraient ainsi, sur les modèles parisiens ou lyonnais, des arrondissements de la communauté. Pour cela, il faudrait rendre la vie communautaire beaucoup plus démocratique. Les citoyens devraient pouvoir élire le conseil communautaire, directement ou indirectement. Le fléchage instauré pour les prochaines élections municipales va d’ailleurs dans le bon sens.

En Européen convaincu, je ne conçois cette réforme qu’allant de paire avec la mise en place d’un véritable fédéralisme européen. Fédéralisme, qui aurait permis, grâce à la mise en place d’un véritable gouvernement économique européen, d’éviter les dérives budgétaires actuelles.

Il ne s’agit là que de simples propositions, qui peut-être sont irréalisables.

J’ose juste espérer que le gouvernement actuel pourra mettre en oeuvre une véritable réforme territoriale, même si on l’a vu encore ce soir en Alsace, les résistances semblent importantes.

Il y a peu, s’est achevé à l’Assemblée Nationale le débat sur le projet de loi visant à ouvrir le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, plus connu sous le nom de mariage pour tous.

Après les batailles de rue des partisans et opposants au projet, ce fut au tour des représentants du peuple de s’emparer de ce sujet qui semblait diviser une partie de nos concitoyens.

Ces débats auraient pu être l’occasion d’avoir enfin un débat de qualité sur ce sujet qui semble intéresser nombre de nos citoyens.

Ces débats auraient pu être l’occasion pour les députés de débattre de la famille et de leurs conceptions de la société.

Ces débats auraient pu être l’occasion d’obtenir de larges majorités sur certains articles.

Malheureusement, il n’en fut rien – ou presque.

Les députés de l’opposition ont usé et abusé des amendements (parfois farfelus) pour ralentir le travail parlementaire. Le règlement de l’Assemblée et les nombreux rappels à celui-ci ont souvent été détournés pour des discours qui n’avaient rien à voir avec ce fameux règlement.

Les députés de la majorité étaient présents physiquement mais absents des débats se contentant de protester face aux interventions de certains UMP ou de voter.

Certes, ce ne fut pas le cas de tous les députés, j’ai pu apprécier les interventions intelligentes de certains députés de la majorité comme de l’opposition. Toutefois, ces prises de positions parfois courageuses sont restées inaudibles, tant les prises de positions caricaturales et le jeu d’acteur de certains députés ont pris le dessus. Ce n’est d’ailleurs que ce spectacle qui a intéressé les médias, qui n’ont retenus, malheureusement, dans leurs journaux, que les incidents de séance.

Il faut aussi noter que ce sujet a permis à nombre de nos concitoyens de s’intéresser enfin au travail parlementaire. J’en ai pour preuve, les nombreuses nuits de débats diffusées sur internet et le succès du mot-dièse #DirectAN sur twitter. Beaucoup ont ainsi pu voir que le Parlement, loin d’être une simple chambre d’enregistrement des décisions présidentielles est un lieu de débat. La parole des deux camps fut respectée et pour cela on peut féliciter le président de l’Assemblée et ses vices-président(e)s qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition.

Espérons que ce regain d’intérêt pour le travail de nos représentants ne soit pas éphémère, qu’il ne constitue pas un « effet de mode » et que de nombreux citoyens continueront à suivre les travaux de l’Assemblée.

D’ici un mois, le texte va être débattu au Sénat. En effet, contrairement à ce que beaucoup pensent, la loi n’est pas encore adoptée. Le parlement français est composé de deux chambres et un texte doit être adopté par les deux chambres avant d’être promulgué – en cas de désaccord, c’est l’Assemblée qui a le dernier mot. J’espère que les sénateurs, souvent considérés comme des sages seront plus sereins et débattront, calmement et sans caricature, dans le respect des positions de chacun ,d’un texte qui modifie en profondeur l’institution du mariage et qui ouvre de nouveaux droits à certains de nos concitoyens.